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loin des yeux, près du blog
11 octobre 2012

Istanbul - 1eres impressions

4 jours à Istanbul, mi-septembre. profitant d'une conférence de Chéri pour se retrouver pour un week-end prolongé. Quitte à voyager pour se voir, autant que ce soit dans des coins sympas.

En pratique, je suis arrivée très fatiguée surtout à cause de 2 deadlines le 1er octobre, en pleine mauvaise semaine du mois (comme on dit) et avec la lèvre comme un champs de mines (comme le dit poétiquement Chéri), soit pas au mieux de ma forme. Du coup, les 4 jours sont plutôt devenus 4 demi-journées pour silloner la ville. Enfin, la ville ! Quelques quartiers seulement vu l'étendue d'Istanbul: quelques 5000 km² et 13 millions d'habitants, on ne s'était pas mis en tête de tout voir.

 Et c'est peut-être pas plus mal. Chéri et moi avons deux rythmes opposés pendant les vacances: moi je cours partout pour TOUT voir, lui veut prendre son temps, ses grasses-mat, et ne surtout pas courrir car de toute facon il sait qu'il ne verra pas tout, et peut importe (quel philosophe ce Chéri). Là pour une fois on était sur la même longueur d'onde.

Nous sommes arrivés mercredi soir, en partant après le travail avec Turkish airlines. Bonne surprise, car celle qui est élue comme la meilleure compagnie aérienne européenne ne m'a pas décu: j'ai rarement aussi bien mangé en avion, surtout pour un moyen courrier (seulement 2h30 de vol), pas gras et savoureux, parfait.

Sortis de l'aéroport, après s'être retrouvés après le contrôl des passeports (moins glamour qu'une rencontre le long du Bosphore), on file prendre la navette. Comme à chaque fois que je "descend" dans le sud, je suis surprise par la "non-organisation": les gens attendent pour le bus, sans ordre. Le bus arrive, c'est au premier qui trouve une place. Malgrè l'heure tardive, je me faufile pour prendre une place et dis à Chéri de mettre le sac en soute. Bien m'en a pris, car alors que le bus était encore moitié vide, ils ont décidé qu'ils ne prenaient plus personne. Avec un bus toutes les 1/2 heures, merci bien. On a toujours pas compris pourquoi, et moi je ne comprend toujours pas pourquoi l'ordre ne se fait pas passé certaines lattitudes.

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Place Taksim, et les taxis jaunes d'Istanbul. Taxi en turc? Taksi :)

Nous sommes arrivés en ville, sur la fameuse place Taksim, à minuit et demi, un mercredi soir et la première impression a été "le monde et la vie dans la rue". Ça se confirmera d'ailleurs pendant tout notre séjour: jour de semaine ou week-end il y a du monde partout dans la rue, les bars, les snacks. D'ailleurs, quand je me suis retrouvée lundi matin a 5h30 en chemin pour prendre ma navette pour l'aéroport je me suis demandée si on était bien LUNDI et LE MATIN et non VENDREDI en FIN DE SOIREE. Cette ville ne dors pas. Aussi, dans la rue piétonne principale les magasins sont encore ouverts à 21h et on a vu des tas de coiffeurs et barbiers travailler à 22, 23h.

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 Autre "choc", les plaques d'immatriculations. Il semble que 34 indique Istanbul, mais dès que je les ai vu, celles ci m'ont plutôt faite penser à mes années montpelliérraines avec le 34 Héraultais, mais à l'envers.

On avait loué un appart via Airbnb pas loin de la place Taksim, là où il y a de l'animation le soir, et surtout à mi chemin entre le quartier historique et le quartier où Chéri avait sa conférence. Ceci dit, si vous n'y êtes que pour quelques jours, je vous conseille le quartier de Galata, et une collègue d'Istanbul rencontrée à Amsterdam nous avait conseillé le Grand Hotel de Londres, mais c'était au desssus de notre budget.

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vu depuis l'appartement

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Dans notre rue

L'appart était au dernier étage d'un petit immeuble dans un quartier en pleine renovation. Très bien me direz vous. Sauf qu'à Istanbul, ils déplacent les habitants, laissent les bâtiments à l'abandon, avant de les reconstruire un par un. Ce qui fait qu'il y a des enchainements d'immeubles vides, pleins de détritus et de chats érrants, et puis *paf* au milieu il y a un immeuble refait (comme le notre). Ca donne un drôle de sentiment et on pense que ca nous a vallu un face à face avec une petite souris dans le salon. Attention, c'était vraiment de la petite souris, un peu comme on les voit en dessin animé. D'Ailleurs, elle tenait dans une tasse, celle que Chéri, mon héros, a utilisé pour la descendre au rez-de-chaussée, où l'on pense qu'elle n'a pas fait le poids face aux chats du quartier....

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 Le magasin de peruques dans notre quartier

Ceci dit le quartier était sûr. Les enfants jouent dans la rue (et on n'avait pas de double vitrage), et il y en a même un qui a joué à "chat" avec Chéri. Le linge était étendu dehors, et le soir les gens papotaient sur le trottoir. Aussi il y avait des tas de bouteilles d'eau entreposées directement dans la rue, sans que personne ne songe à en prendre (voler) une.

Le matin on entendait l'appel à la prière et les vendeurs ambulants de pains ou de mais, très dépaysant.

Notre première visite à été la mosquée Sainte Sophie qui mérite sa réputation. Vous pouvez voir les photos sur l'album en cliquant sur le lien ou dans la colonne à gauche.

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Les figues les meilleures et les moins chères, 1.5 euro le kilo alors qu'en ville c'était à 7 et à 3.5 sur la côte asiatique. Là c'est du côté du Grand Basar, un vendeur ambulant, et des fruits juteux! Il y a 2 bières dispo Tuborg et Efes, sachant que la 1ère était ce qu'on considérait comme une bière très moyenne au Danemark. Aucun idée du pourquoi, du comment, elle se retrouve ici.

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Délicieuses délicatesses

 

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