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loin des yeux, près du blog
2 février 2010

Une histoire sans fin mais avec un "happy end"

Parce que je sais que vous aimez bien mes histoires de "Mon boss ce sal***", et que l'on ne s'en lasse pas, je viens vous reporter vite fait mon RDV de la semaine derniere, celui qui a eu lieu une semaine apres celui qui aurait du avoir lieu mais qui n'a pas eu lieu..... vous suivez ?

Jeudi 28, RDV pris depuis la 1ere semaine de janvier pour parler du contenu de ma these, envoye via mail pendant les vacances de noel et dont j'attend encore une reponse. RDV donc a 9h du matin.

11h: mon collegue qui avait RDV avant moi (8h ?) sort et j'espere donc que ce soit mon tour.

11h10: Nouvel email  de la secretaire de chef, "ton RDV est reporte a 16h", mais bien sur, de toute facon je suis payee a attendre non ? ah non !?

16h: "Ah ben la il est en meeting avec les 2 post-docs"

17h: je m'incruste dans le bureau, c'est gagne !

17h20: je ressord du bureau, parce que c'est bien connu que 20 min pour parler d'une these et d'un article en cours ca suiffit LARGUEMENT !!

Bien sur il est aussi interesse par mon travail que par la nouvelle serpiere que sa femme a achete, bien content qu'il ait de m'avoir refourguer au department d'informatique et a ma chef, moi il a affaire avec moi mieux il s'en porte. Juste pour info, le meme RDV avec ma chef au sujte de ma these avait durer 1 heure.

Enfin bref, 1h de sport plutard ca allait mieux, que voulez vous, il y a des choses immuables dans la vie.

J'en arrive malgre tout a la bonne nouvelle:

J'AI SIGNE lE 26 JANVIER MON VRAI 1er CONTRAT DE TRAVAIL !!!

Bien sur je ne compte pas mes precedants contrats de guide de rando/serveuse/plongeuse/femme de menage exploitee, de conductrice d'ambulance, de televendeuse, d'interimere, d'hotesse d'acceuil-vas-y-continues-a-me-draguer-toi-le-client-relou-avec-ton-alliance-au-doigt-et-je-te-pete-la-gueule et d'assistante de recherche pour thesards.

La je parle d'un vrai contrat, le tout en allemand en tant que "wissenchaftler Mitarbeiterin" qui en bon francais nous donne "travailleuse scientifique"... mouais pas trop sure que la fonction existe sous ce nom la en France ;) Peut importe. apres avoir donc fournit et signe une bonne vingtaine de documents, me voila embauchee par ma chef (la gentille) jusqu'a fin juillet, pour 20 heures hebdomadaires ! Hahahahah. Parce qu'en vrai c'est plutot 20 h quotidiennes, mais bon c'est qu'un detail.

Donc hier pour celebrer ca j'ai ammene un gateau dans le nouveau groupe auquel j'appartiens sur le papier.

D'ailleurs pou voir le groupe et ma trombine c'est ici.

Et comme je ne renonce pas, je me suis pointee avec.........UNE GALETTE DES ROIS !! C'est bien vous suivez. Sauf que ce coup ci ca a marche, il y en a un qui est tombe dessus, et apres leur avoir rabattu  les oreilles avec "en France celui qui a la feve amene une galette les jours suivants", l'heureux "roi" a decide de garder la feve, de faire un gateau et de le ramener au bureau dans les prochains jours. Mondialisation +1, la galette va envahir l'Allemagne :)

Bon et je fini par un hommage, si, si ca le vaut bien: VIVE L'ADMINISTRATION !!!
Vous n'auriez jamais cru lire/ecrire ca ? Moi non plus, mais figurez vous que cette fois ci j'ai ete gatee:

En rentrant de Singapour, mon Master en poche, j'ai ete embauchee ici sans trop de justificatifs, car en 1 mois de temps tous les papiers academiques (diplomes et releve de notes) n'avaient pas ete fini, normal.

En 2008, de passage a Montpellier j'avais pu recupere mon diplome mais pas mes notes de la 2eme annee. Et maintenant qu'il fallait tout fournir pour mon contrat, je me rend compte que depuis fin 2006, ce releve doit etre quelque part, mais en tout cas pas dans mes affaires.

  1. Mail a la fac de Montepellier: Bonjour, je suis un peu diletente, et je viens de me rendre compte au bout de 3 ans que je n'ai pas encore mes notes. Ou sont-elles, puis-je les avoir ?
  2. Reponse de la fac dans l'heure suivante: nous avons vos notes, en voici un scan
  3. Mail a la fac de Montepellier: Cool merci ! Mais les originaux c'est aussi possible, en sachant que je n'habite pas la France ?
  4. Reponse de la fac dans l'heure suivante: Je vous envoie les originaux des demain matin

2 jours plutard le tout etait dans ma boite aux lettres, et la je dis, ADMINISTRATION QUAND TU ES COMME CA, JE T'AIME :)

Bon mais vous aussi je vous aime hein !?

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La Roumanie, nouvel éden des étudiants en médecine<br /> <br /> Marion Brunet (Lefigaro.fr) <br /> 29/01/2010 | Mise à jour : 15:11 | Commentaires 119 | Ajouter à ma sélection <br /> <br /> 262 Français sont actuellement étudiants à l'université de Cluj, en Roumanie. <br /> Alors qu'en France, 85 % des étudiants échouent à la fin de la première année de médecine, l'université de Cluj, situé au cœur de la Transylvanie, les recrute sur dossier. Un système qui a poussé de nombreux Français à quitter l'hexagone.<br /> <br /> Un plan B existe désormais pour tous les recalés du concours de médecine. A l'université de Cluj en Roumanie, des centaines d'étudiants français arrivent chaque année pour décrocher le précieux sésame qui leur ouvrira les portes de médecine, dentaire ou pharmacie. Alors qu'ils n'étaient encore que deux ou trois il y a quelques années, ils sont aujourd'hui 262 à s'être lancés dans l'aventure. Un exode qui a commencé dans les années 2000 avec la création d'une filière en français. <br /> <br /> «A cette époque là, plusieurs pays francophones nous avaient demandé de former leurs étudiants en français, explique au Figaro.fr le recteur de l'université, le docteur Constantin Ciuce. Former les étrangers est pour nous une tradition vieille de 35 ans. Et comme nous disposions des infrastructures nécessaires et que de nombreux professeurs parlaient cette langue, nous avons sauté le pas». L'entrée de la Roumanie dans l'Union européenne (UE) en 2007 a ensuite permis de parachever le processus avec la reconnaissance du diplôme dans tous les pays de l'union. <br /> <br /> Le mode de recrutement n'est sans doute pas pour rien dans le succès rencontré par l'université de Transylvanie. A Cluj, les étrangers non roumanophones ne passent pas de concours d'entrée. Le recrutement se fait sur dossier. «Nous sélectionnons des gens très motivés qui viennent des meilleurs lycées, mais qui n'arrivent pas forcément à obtenir le concours de médecine en France», reconnaît Constantin Ciuce. <br /> <br /> <br /> 5 000 euros de frais universitaires, 70 % des cours obligatoires<br /> <br /> <br /> <br /> Le diplôme de l'université de Cluj est reconnu dans toute l'Union européenne. <br /> «Nous sommes jugés sur nos notes au baccalauréat, précise toutefois Michel Guigon, un Niçois en deuxième année de dentaire. J'étais très bon en sciences, mais j'ai surtout mis l'accent sur mon parcours personnel. J'ai travaillé pendant six ans comme secouriste, pompier ou encore brancardier pour pouvoir payer mes études.» Et pour cause, les étrangers doivent s'acquitter chaque année de 5 000 euros de frais universitaires.<br /> <br /> Pour les Français admis à Cluj, les trois premières années d'études se déroulent dans leur langue maternelle. Programmes et examens sont cependant les mêmes que dans la filière roumaine. Ce n'est qu'à partir de la quatrième année que les sections sont réunies et que le roumain devient la langue maîtresse, examens mis à part. <br /> <br /> La direction de l'université met un point d'honneur à faire respecter l'assiduité. «70 % des cours sont obligatoires. En-dessous de ce quota, nous ne pouvons pas présenter les examens de fin d'année, seulement les rattrapages», explique Michel Guigon. Un système qui permet de faire un écrémage d'une année sur l'autre : s'ils sont actuellement 150 en première année toutes filières confondues, ils ne sont plus que 62 l'année suivante et 29 en troisième année.<br /> <br /> <br /> Faire carrière en France<br /> <br /> Pour ceux qui iront jusqu'au bout de leur cursus, l'objectif reste bien souvent le même : rentrer en France. «Je compte y faire mon internat à la fin de ma sixième année, le but étant ensuite de faire ma carrière dans les hôpitaux français», confie Boutabba Abdelnacer, étudiant en cinquième année de médecine. Certains préfèrent cependant faire un crochet par un autre pays de l'UE pour compléter leur formation, à l'instar de Régis Combé, actuellement en troisième année de Pharmacie à Cluj : «Je vais sûrement poursuivre mes études en Belgique, en industrie ou pharmacie biologique, avant de retourner exercer en France. Beaucoup d'étudiants de pharma suivent cette voie à la fin de leurs cinq années à Cluj.» <br /> <br /> Quel accueil pour ces jeunes diplômés lors de leur retour en France ? «La reconnaissance des cursus médicaux de l'UE n'a pas à être contestée. Nous n'avons donc pas de raison de penser que ces diplômes seraient moins biens que les nôtres, tranche Cédric Lussiez, de la Fédération hospitalière de France (FDH). On ne peut d'ailleurs pas regretter que certains de nos médecins soient formés à l'étranger, à l'heure où les inquiétudes se multiplient sur le nombre de docteurs capables de répondre aux enjeux démographiques de demain.» La direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins, rattachée au ministère de la Santé, émet toutefois une condition à la reconnaissance du diplôme : la spécialité étudiée doit exister en France.<br /> <br /> Le recteur de l'université roumaine attend de son côté encore trois ou quatre années avant d'évaluer les résultats de ses anciens étudiants français sur le marché du travail. Les deux premiers Français diplômés de Cluj viennent seulement de passer le concours de l'internat dans l'hexagone. Et de décrocher un poste dans des hôpitaux parisiens.
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